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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 18:57

Enfin , pour fêter l'amitié et les rires

Cherchons ce verre sous la tonnelle du plaisir

Et laissons le tempérament quelque peu minéral

Des gens qui entendent à la boisson tout l'esprit du mal,

 

Ignorant ce mélange de fruits distillés,

Vieillis en fût de chêne de rainsins fermentés

Qui vous transporte le visage et le corps

Dans le sommeil de l'ivresse gorgée d'or.

 

Par le jeu de la gourmandise, offrir à son prochain

Avec grande générosité ;le jus le plus divin,

Qui fait qu'un gentihomme après consommation

Sait, par la raison sauver son émotion.

 

Certain reproche à la terre ses vertus,

Ignorant toutes préparations médicinales obtenues,

Ne gardant que du fruit, le sirop

Sucré et pulpeux inondant les noyaux.

 

Laissons pâlir les buveurs d'eau!

Et prenons plaisir avec les végétaux.

La sagesse fait grise mine sur son sort,

Au lieu de vivre toute passion qui ravit le corps.

 

Même si l'eau est féminine et le vin bien masculin,

De mélanger ces deux breuvages afin de n'en faire qu'un,

Pour unir les désirs les plus coupables,

Serait le crime le plus odieux des arts de la table!

 

Mais, laissez  moi vous dire un breuvage

Dont les efforts du labeur de l'égrappage,

En rien comparable au miracle du miel,

Engendre le mariage de la terre et du ciel.

 

Pensez à cette plaine maculée de vignes,

Au cépage torturé mais digne,

A ce sang en grappes suspendues,

Ramifiées de fruits sensuels et charnus,

 

A cette robe rouge cardinal

Que vos yeux lentement avalent,

A ce bouquet de parfum volatile,

Aux substances solaires et fragiles.

 

Buvons maintenant à la chaleur du terroir,

A la vérité des hommes née du pressoir.

Grâce soit rendue à Bacchus et tous les anges,

Le coeur de la nature bât pour les vendanges.

 

 

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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 18:10

Et que renaisse le désir

Un jour d'appartenir

A la nature, au vent,

Aux déchirures du temps.

 

Et que renaisse le plaisir,

Une nuit d'enfin sentir

A force de sentiments

Un amour toujours vivant,

 

Et que renaissent les délires

De l'ivresse à s'étourdir

Dans la fièvre musicale

Rythmée de danses tropicales,

 

Pour demain entendre rire

Un enfant en avenir

Bercé au gré des eaux

A l'horizon d'un jour nouveau.

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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 17:58

Siège des sentiments passionnels

Aux mesures d'un battement d'ailes,

Le coeur donné en désespoir,

Amour et devoir de mémoire.

 

Pensées intimes intérieures

Loin des yeux tout près du coeur,

Attachements réconciliés

Construits de générosités..

 

L'absence refroidit l'affection

des souvenirs en destruction,

Avoir une injure sur le coeur

Abolit le plus grand bonheur.

 

Manière d'être à l'égard d'autrui

En ouvrant son coeur comme un fruit

Compatissant et très touché

Par l'amie tendrement aimée.

 

Par coeur savoir une femme

En atout au jeu de dames,

Par allusion l'on devine

Les pensées dans la poitrine.

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8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 08:54

Guillaume dans l'eau est mort,

Il était grand et fort.

Du sourire de son visage,

Il faut repousser les images.

 

Avec la peine et la colère,

Malgré le temps prendre la mer.

Son fils unique a disparu,

Naufragé,épuisé,perdu.

 

Chanter louanges embarquées

Vers les familles des rescapés.

Pour les autres risquer sa vie

Et secourir son ami.

 

Ils le trouvaient gai,chaleureux,

Excellent marin courageux,

Au plus près du dériveur

Tenant la barre,le projecteur.

 

Je suis bien obligé de croire

Aux lettres de soutien,d'espoir...

Aux fleurs blanches qui affluent,

Guillaume ne reviendra plus.

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 17:00

Avez-vous vu la misère en face?

Son masque glacial qui vous terrasse,

Le regard vide de la solitude

Supplie l'hiver d'être moins rude.

 

L'épuisement d'un visage douloureux

Gonflé de larmes plein les yeux,

De lèvres chaudes et molles rougies

Par les déchirures de l'esprit.

 

Les mots, dispersés par le vent

Du métropolitain qui souvent

Suit son chemin infernal,

S'envolent soufflés sans escale.

 

Comment écouter la misère

Cherchant appui entre ciel et terre,

En offrant pour son âme une épaule?

Où essayer un jour d'être drôle!

 

Non, je vous le dis, chagrin de femme

Vous arrête là, sur le lieu du drame,

Condamné à ne point oublier

Les blessures de la vie destinées.

 

 

 

 

 

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 16:45

 

Je sais mon ange votre coeur

Et bien plus votre douleur.

Je devine des sentiments

Dans vos espoirs infiniment.

 

Un seul mot de vous, ma vie,

Pour réveiller vos envies.

Votre âme est bien grand secret

Et vos yeux sans un reflet.

 

Le temps est un long discours

Sur votre lit de cent jours,

Mes visites sont des silences

Qui défient votre conscience.

 

Songez encore à Venise,

A ces gens qui se déguisent,

Aux gondoles sur la lagune

Sous la rumeur de la lune.

 

Je reviendrai nuit et jour

Pour toujours vous faire la cour,

Croire aussi en la lueur

D'une étoile dans votre coeur.

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 16:30

Horloge de bronze doré,

Ecoulant les années

Par le feu consumées

et la cendre mêlée.

 

Matins hantés de solitude

Et de fantômes, qui d'habitude,

Dans les dédales du manoir

Sèment  un  vent de désespoir.

 

Feuilles d'Automne sur le sol

Echouées sans protocole,

Gisant de l'aurore au coucher

Sur le lit de la destinée.

 

Mémoire du temps qui passe

Souvient-toi de ton audace!

Au temps jadis des lumières

Féconde, tu aimais plaire.

 

Regard porté vers l'infini

Où la mort a fait son nid.

Sur le trône de la raison,

Blanche colombe en confession.

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6 décembre 2005 2 06 /12 /décembre /2005 19:10

Plus fort que l'amour,

le soleil pénètre la chambre.

 Sur le sol ,elle savoure

 la chaleur et se cambre.

 

Le silence absorbe les bruits

De son jardin aux mille secrets.

Plus tard quand vient la nuit,

Lumière d'un soir, elle disparaît.

 

Son corps, d'un drap protégé,

Ecorché par les regards,

Se cache à ne plus bouger

De peur qu'il ne s'égare.

 

Toi, femme qui dans le feu

Te plais à attiser la braise,

Repens-toi à jamais de ceux

Qui , par la douleur brûlés,se taisent.

 

La flamme féconde enfante le tableau

Et le peintre en se promenant,

Aime à tisser, du bout de son pinceau,

Sa toile naissante au fil du temps.









Fin 

 

 

.

 

 

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