le blog alainroyer

Forme d'astre lumineux,

Point brillant couleur de feu,

Que l'on aperçoit au ciel

Pendant la nuit sans sommeil.

Sphère céleste du bon Dieu

Fixée à la voûte des cieux

En clou de feu enfoncé

Par le mouvement entraîné.

De catastrophe éminente,

Un essaim d'étoiles filantes

En longues flambées de colère

Pénètre dans l'atmosphère.

A l'oeil nu, il est aisé

Très souvent de distinguer

Une perle d'or scintiller

Eclairant la voie lactée.

Planètes errantes de jadis

Plongeant dans les précipices

Et les profondeurs du temps

Dans les couloirs du firmament.

Rebelle magma en fusion

Du volcan en éruption,

Par tous les feux de l'enfer,

De Vulcain à Lucifer.

Orifice naturel éteint,

Dont le grondement souterrrain

Fait trembler le ciel et la terre,

As-tu déclaré la guerre ?

Secousses terrestres enfumées

Au sommet de la cheminée,

Qui par la colère de ses cendres

Explose pour mieux s'étendre.

De l'Olympe, le Dieu du feu

Tombant, est devenu boiteux.

Cyclopes au coeur de braise,

Ardents, fougeux dans la fournaise.

Lave vomie par le cratère

En vagues rougies par le fer,

Déferlant vers la vallée,

Méprisant les naufragés.

Du plus profond de l'abîme,

La nuit noire de Blandine

Eclaire tous les démons

Du mystèrieux blason.

Melpomène , muse du frisson

Par le diadème ceignant son front,

Eclipse les peines de l'enfer

Par la lumière de ses pierres.

Conceller la charte maligne

Sans oublier aucune ligne

Et signer à la pleine lune

L'acte rédigé à la plume.

De gueule, de sable et d'or,

L'héraldique est un trésor

Que la noblesse d'épée

Par son esprit a méritée.

Sortilèges enluminés

que l'écusson du Chevalier

Dévoilant la féerie

Du génie des armoiries

L'astre solaire ne brille plus,

La caresse de ses rayons

Sur ma peau a disparu,

Mais je garde la passion

Car demain, le ciel

Soulèvera le voile de gris

Pour découvrir l'essentiel

Du bonheur de la vie.

Quand les éclairs de ses yeux

Brûleront les blessures de mon âme,

Quand le parfum de ses cheveux

Réveillera la joie du drame,

Alors, comme un soleil

Accroché à une belle journée,

Alors seulement et sans pareil,

D'amour d'été je veux l'aimer.

Mais quand le temps sera trop lourd,

Quand la pluie lavera mes rêves,

J'éviterai les longs discours

D'une déclaration trop brève.

Dix moins trois égale sept,

Pouvoir compter de tête.

Je tu il nous vous il,

Apprendre à lire, facile !

Réciter la chose apprise

Par le coeur est la devise.

Etre savant et ivre

Par le savoir du livre.

Les efforts du labeur humain

Arrivent toujours à leur fin.

Du néant , la connaissance

Devient vite une délivrance.

Créer la colombe de la paix,

Puiser de la science les effets,

Et enseigner à autrui

L'oeuvre d'esprit qui instruit.

Copier l'équerre ou la plume,

Tables de lois et coutumes,

A défaut de curiosités ?

La mémoire s'en est allée ...