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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 16:51

 

Lieu où souffrent les damnés

Suivant croyances du passé.

Minos, Eaque et Rhadamante,

Divine comédie de Dante.

 

Galeries des catacombes

Où reposent en guise de tombe

Les corps des Saints et Martyyrs

Que la vie laissa mourir.

 

Monument de cimetière

Figurant tous les calvaires.

Dilatés, gorgés de sang,

Tumeurs zodiacalement.

 

Parsemé de lacs, d'eau fétide,

De monstres en furie, livides,

De fournaises ardentes divines,

Sanctuaire de Proserpine,

 

L'enfer, royaume sous la terre

Du mauvais ange Lucifer,

Pieds fourchus, ramures au front

Sanctifie tous les démons.

 

 

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 16:23

La vie est une dramatique.

Le mal sans arrêt s'implique,

Torturant les innocents

Sans pitié ni sentiments.

 

Pourquoi attendre le bonheur,

Toute une vie durant des heures,

Réjouissons-nous du malheur,

Lui au moins arrive à l'heure.

 

Dieu nous a donné une âme

Pour entendre notre drame

Et toujours croire au destin,

Plus qu'hier moins que demain.

 

Quand la douleur est trop forte,

 L'Ode à la joie langue morte,

Le temps nous semble arrêté

 Afin de pouvoir prier

 

Le silence a fait son nid,

Sûrement contre l'oubli

Que l'homme marche dans la nuit

Pour ne pas être ébloui ...

 

 

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 11:46

Enfant de l'astre solaire,

Viticulteur de Corbière.

Pendant des siècles vendanger

Et devoir vendre aux bateliers.

 

Livrée à l'anarchie guerrière

De la noblesse insulaire,

Depuis toujours la Corse

A dû régner en force.

 

Décor tourmenté du Verdon

Entaillé de gorges, de canyons,

Procession de pénitents,

Semaine Sainte à Perpignan.

 

Très célèbres chevaux blancs

Au galop dans les étangs

De la Camargue, emprisonnée

Entre marais et liberté.

 

Essaimées sur le rivage

Les vagues roulent sur la plage,

De Catalogne à Calvi

Sous la lumière du Midi.

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 11:31

La laideur vie transcendée

Par grande sensibilité,

Car trompée par l'apparence

Au péril de l'innocence.

 

Condamné à faire le bien

Dans la froideur du quotidien

Entre la peur et la haine

De l'indifférence humaine.

 

A un monstre identifié,

Contre le mal devoir lutter

Devant les portes qui se ferment,

A tant de haine mettre un terme.

 

S'écarter des bienséances

En respect des divergences,

Aller seul sans exprimer

Les douleurs de sa pensée ,

 

Ombrée de malédictions

A force de transformation,

Dans les brumes glacées naissantes

D'une nuit si oppressante.

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 11:18

La légende rapporte que Pompéi

Créee par Hercule en Italie

Sur une montagne de lave

Un jour devint épave.

 

Sous une pluie engloutie

De pierres et cendres ensevelies.

La cité ainsi devenue

Fut à jamais disparue.

 

Le temps sur le sol acheva

D'effacer la civita.

Sous son linceul encavée

La ville morte est conservée.

 

Olives attendant le chaland

Dans les barils en ornements,

Boutique du boulanger

Pleine de pain pour manger.

 

Ruines romaines oubliées

Par un volcan consacrées,

Nul était leur intention

De voir leur âme en éruption. 

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 11:01

 

Habité par la musique

En virtuose éclectique,

Musicien de tradition,

Maestro des variations,

 

Suivant le genre et l'époque

Du renaissant au baroque,

Des mains sur la touche ivoire

Au prix du Conservatoire,

 

En un poème symphonique

Instrumental et harmonique,

Emprunt de mélodie,

De drame et comédie.

 

Esthétique théâtre lyrique,

Grisé de délices ironiques,

Elève à hauteur de l'art !

Saint-Sâëns,Haendel ou Mozart.

 

Orchestre sobre et coloré

Sans planitude ni vulgarité

Du concert de chambre privé,

La mort du cygne exécutée.

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 10:40

Fleurs de coton irrégulières

Flottant sur l'océan,lumière

De mauve, de bleu ou de violet

Au-delà du vallon enlacées.

 

Le jour se lève flamboyant,

Vainqueur,glorieux, triomphant,

Semant en flêches de feu

Quelques rayons amoureux.

 

Eclats brûlants à l'horizon,

En taches solaires dont la vision

Vers cette sphère suspendue

Se cache entre terre et nues.

 

Balayant les poussières du temps,

L'espace d'un souffle grisant

En un écrin de velours,

Embrasse le monde alentours.

 

Noyées dans l'encre sidérale

Quelques planètes minérales,

Echouées, à l'abandon

Sans autre destination.

 

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29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 19:31

Les bruits sourds des chiens qui aboient

Avancent et le tiennent en émoi.

L'odeur du sang écarlate, inonde

A plus de sept lieux à la ronde.

 

Entrailles du ciel et de la terre

Ouvrent grandes les portes de l'enfer,

Pour entendre la voix perdue

De la bête que l'on tue.

 

Sacrifice d'une vie brisée

Sur l'autel de la destinée,

Entends-tu le battement d'aile

D'un coeur céleste et éternel ?

 

De la liberté et de l'avenir

Diane en connaît tous les désirs,

Car la flêche de la dernière heure

Le fera tomber au champ d'honneur.

 

Sur l'Ordre du Grand Veneur,

Glorieux prêtre de la douleur,

Du crépuscule jusqu'à la nuit,

Fête l'esprit animal qui s'enfuit,

 

Comme pour se réjouir

De ce cerf  qui va mourir.

La loi divine de la vénerie

Carillonne à cors et à cris.

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29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 15:59

Plonger son esprit dans l'eau

Le corps s'ensuit aussitôt,

Seul sans compagnie de dames

Pour enfin laver son âme.

 

Poser un linge bien au fond

Non point pour le grand plongeon

Mais par souci de bon soins

En lit de bain et pas moins.

 

Favorable pour la santé,

Chaude, tiède ou tempérée,

Judicieusement frotter

Et les muscles reposés,

 

En vapeurs humides ou sèches

Dans les étuves de la crèche,

Stimulant l'exaltation

Du massage et des frictions,

 

La baignoire bannit les armes,

Arrosée, noyée de larmes.

Se loge au théâtre par terre,

Soulage les braves téméraires. 

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29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 15:44

Tout au fond des océans

Est un monde dans le néant,

Oublié par la lumière

Mais connu dans la prière.

 

Si, au détour du chemin,

Lors du voyage, un matin,

La plainte sourde et furtive

Sortant des brumes primitives

 

Réveille le coeur en sommeil

D'un monde fruits et merveilles,

Alors de l'élan charnel

 Sortira l'homme , éternel.

 

Mais la nuit inonde les âmes

Qui, dans la douleur proclament

En manteau noir et drapé

Les valeurs de la renommée.

 

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